La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Si ce n’est que moi-même…

 

 

 

 

 

 

 

 

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Nos courbettes océanes

pastel du temps

et nos souvenirs enfant blême.

Tourbillonnent les neiges éternelles

tant les larmes des anges jouent leur symphonie.

J’écoute la vie endormie,

manteau blanc des matins

et tu pleures nos noces d’hiver

ma lycéenne.

Le vol des goélands

à l’aile infidèle,

se tendre la main

matines  d’hirondelle.

Au lieu même de ma prunelle,

boulevard des airs,

dieu ! Que je t’aime. 

Ma tête blonde aux cheveux fatigués,

tous nos étés déshabillés.

Un brouillon sur la grève

un rêve,

sablon à la craie blanche

se dessinent mes hanches.

Déjà l’heure des mitaines

des gerçures anciennes…

L’herbe tremblante, 

les feuilles mortes,

logeuses du dernier toit.

Autant en berce la dernière vague

les quatre saisons et leur dot,

au vent veneur d’un tague.

Quadrille du bout des doigts

s’égraine une marche tombante.

La diligence  des airelles,

marcheuse au bord des paupières l’ivraie,

se fanent les derniers bleuets.

La rose pleure brodeuse au fin fond des mirettes,

assise sur un banc la petite marchande de violettes.

 

 

 

Équinoxe d’automne au solstice d’hier, le soleil brille vers l'Est et s’endort vers l'Ouest…

   Dièse :

 

 

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17/01/2017
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