Si ce n’est que moi-même…
Nos courbettes océanes
pastel du temps
et nos souvenirs enfant blême.
Tourbillonnent les neiges éternelles
tant les larmes des anges jouent leur symphonie.
J’écoute la vie endormie,
manteau blanc des matins
et tu pleures nos noces d’hiver
ma lycéenne.
Le vol des goélands
à l’aile infidèle,
se tendre la main
matines d’hirondelle.
Au lieu même de ma prunelle,
boulevard des airs,
dieu ! Que je t’aime.
Ma tête blonde aux cheveux fatigués,
tous nos étés déshabillés.
Un brouillon sur la grève
un rêve,
sablon à la craie blanche
se dessinent mes hanches.
Déjà l’heure des mitaines
des gerçures anciennes…
L’herbe tremblante,
les feuilles mortes,
logeuses du dernier toit.
Autant en berce la dernière vague
les quatre saisons et leur dot,
au vent veneur d’un tague.
Quadrille du bout des doigts
s’égraine une marche tombante.
La diligence des airelles,
marcheuse au bord des paupières l’ivraie,
se fanent les derniers bleuets.
La rose pleure brodeuse au fin fond des mirettes,
assise sur un banc la petite marchande de violettes.
Équinoxe d’automne au solstice d’hier, le soleil brille vers l'Est et s’endort vers l'Ouest…
Dièse :
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