La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Tant que cause l'orchidée.

 

 

 

 

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Emmène moi dans ton rêve là où la planète est bleu, ce bleu du ciel sans horizon. L'aveugle a souri quand tu es partie pourtant dans ma prunelle brouillonne le reflet d'une mère. L'herbe tremblante caresse ma main, écheveau de misère tes cheveux blancs nappent la couche avortée. Aux plaisirs des dieux ta tendresse en otage, un dernier bagage la larme de mars. Quelques ragots de quartier, sur le bord d'un trottoir s'étale l'automne de ma puberté. Les mendiants de novembre épousent nos sans-abri, des pas de vie à petit bruit. Tourne le carrousel, brouillasse la chaumière. Du bout des doigts je pastelle le glacis de tes lèvres mais le temps enchaîne de rosée en givre. Un vol d'oies sauvages surplombe la montagne, virevoltent les feuilles mortes, velouté hivernal papillonnent tes regards enivrés des fleurs de nos étés. Sur la branche le souffle de l'oiseau blessé, je ne puis m'envoler tant mes ailes alourdies du rire de l'enfance. De tes gestes interdits à l'ivresse des tes cils ; traînent mes savates rôdeuses éphémères.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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06/03/2018
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