Vêpres de l’enfance.
Innexcelsi dei, il monte la haut le murmure de son cœur. Il offre à la terre entière et tous ses mendiants le chemin de ses yeux. Parcourant l’univers, océanide, aux portes de la lune, le langage des cieux lui conte la pléiade des dieux. L’embrun de la vie valse sur ses paupières, poudrin sur les cils, il détient le regard du firmament et dans ses iris elles hurlent encore ses cicatrices. Ô ! Plaies danseuses de lune, qu’une éphéméride borde en secret cet étrange voyage d’une nymphe ensorcelée. Edelweiss, l’immortelle de ses neiges abandonnées sur le sillage des ailes blanches d’un ange noir apprivoisé, ses plumes caressent l’espoir, nu d’un avenir, d’un visage dénudé de souffrance. Ses petites lèvres balayent de la danse des étoiles les sanglots éternels, ballet de nuit où tous les astres rêvent en silence. Une myriade de songes berce son lange, aubade de draps somnambules où somnole l’ombre de l’aube et pleure la bergère du temps.
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